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Le Blog Santé

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Découvrez nos solutions pour traiter naturellement une escarre. Bien protéger et traiter les plaies permettent d’accélérer le processus de guérison de cette blessure douloureuse et très souvent difficile à prévenir.

Comment soigner une escarre naturellement ?

Qu’est-ce qu’une escarre ?

L’escarre est une plaie souvent profonde due à l'immobilisation prolongée, que ce soit en position assise ou allongée. Elle est due à la mort localisée de la peau, également appelée nécrose. Elle aggrave souvent le handicap de la personne, car elle est très douloureuse. Elle apparait sur les zones de pression comme les fesses ou les talons.

Définition

Le mot « escarre » vient du grec « croûte » et désigne une dégénérescence de la peau au niveau de zones précises. Une escarre est une zone localisée d'ischémie (manque d'oxygène) causant une souffrance de la peau et des tissus sous-cutanés, causée par la pression, le cisaillement et/ou le frottement de la peau.

L'escarre peut prendre plusieurs formes de gravités différentes : une simple rougeur ne s'effaçant pas lorsqu'on appuie sur la peau et persistant plus d'une journée, une induration de la peau, une plaie plus ou moins profonde pouvant, dans les cas graves, atteindre les muscles ou l'os sous-jacent. Il existe plusieurs classifications différentes, mais les escarres sont souvent classées en quatre stades :

  • Stade 1 : rougeur ne blanchissant pas à la pression, sur une zone d'appui constant (fesse, talon...). Dès ce stade il peut exister une destruction des tissus sous cutanés, les muscles notamment, beaucoup plus sensibles à l'hypoxie que la peau.
  • Stade 2 : plaie superficielle de la peau de type abrasion.
  • Stade 3 : plaie profonde de la peau touchant l'épiderme, le derme et les tissus sous cutanés mais ne touchant pas les muscles sous-jacents.
  • Stade 4 : plaie allant jusqu'au muscle voire l'os.

Certaines classifications ajoutent d'autres stades aux quatre principaux :

  • Stade 0 : peau intacte, mais risque d'escarre ;
  • Stade 5 : multiplication des escarres à différents stades.

 

Comment se développent les escarres ?

Une escarre est une plaie profonde et se différencie de l'ulcération. Elle est causée par une suppression de l'irrigation sanguine des tissus, entraînant leur nécrose (ou mort tissulaire). La cicatrisation n'est pas spontanée.

Il existe trois types d'escarres selon la situation :

  • l'escarre « accidentelle » liée à un trouble temporaire de la mobilité, de la vigilance et/ou de l'état de conscience ;
  • l'escarre « neurologique », conséquence d'une maladie chronique, motrice et/ou sensitive : son emplacement est surtout au niveau du sacrum ou de la bourse trochantérienne ; l'indication chirurgicale est fréquente selon les caractéristiques (surface et profondeur), l'âge et les maladies associées ; le risque de récidive est élevé, d'où la nécessité d'une stratégie de prévention et d'éducation à la santé ;
  • l'escarre « plurifactorielle » du sujet confiné au lit et/ou au fauteuil, polypathologique, où prédominent les facteurs intrinsèques : les localisations peuvent être multiples, le pronostic vital peut être en jeu, l'indication chirurgicale est rare, le traitement est surtout médical.

Certaines zones du corps ont plus de chances de développer une escarre, car plus souvent en appui : le sacrum, le talon, l’ischion, le pli inter-fessier, l’occiput, le trochanter, la colonne dorsale (cyphose), le bord externe des pieds, les malléoles, plâtre, attelle de posture, ...

Par JMarch - Travail personnel, CC BY-SA 3.0, Points d'escarres. Rouge : en décubitus dorsal. Bleu : en position couchée sur le côté.

Quels sont les facteurs extrinsèques* de formation d’une escarre ? 

*facteurs indépendants de la personne

  • Pression

La pression (la force de l'appui par rapport à la surface d'appui) provoque la fermeture des vaisseaux sanguins cutanés, voire sous-cutanés, puis une hypoxie tissulaire en supprimant la circulation sanguine, mais c'est la prolongation de cette pression qui engendrera la formation d'une escarre. Tout dépend donc de l'intensité, de la durée (et/ou répétition), mais aussi de la dureté du support.

  • Cisaillement

Le cisaillement est un phénomène de glissement des tissus les uns sur les autres, chez un patient en position instable, résultant de l’opposition s’exerçant entre le poids du corps et la résistance provoquée par la fixité de la peau. Les tissus sont soumis à des forces verticales et tangentielles. La force est trois fois plus ischémiante que la force verticale simple.

  • Frottement

Le frottement brusque et direct de la peau entraîne des lésions superficielles (bulles et décollements cutanés).

  • Macération

La macération augmente les effets de la pression, elle peut être provoquée par une incontinence urinaire ou fécale, la transpiration, certains pansements, etc.

 

Quels sont les facteurs intrinsèques/cliniques de formation d’une escarre ?

Les facteurs intrinsèques sont liés à l'état de santé du patient. Selon la conférence de consensus de l'ANAES en 2001, les facteurs intrinsèques sont :

  • l'immobilité, due soit aux troubles de la conscience soit aux troubles moteurs ;
  • l'état nutritionnel et la malnutrition, la maigreur du patient va, entre autres, diminuer la capacité des tissus à amortir et à répartir les pressions externes, favorisant la compression des capillaires sanguins et la formation d’escarre ;
  • l'incontinence urinaire et fécale ;
  • l'état de la peau ;
  • la baisse du débit circulatoire ;
  • la neuropathie responsable d’une perte de sensibilité et de l’incapacité de changer de position. Les patients souffrant de troubles de la sensibilité ne peuvent percevoir la douleur qui accompagne une pression excessive prolongée et provoque normalement un mouvement même imperceptible qui soulage les tissus (maladies neurologiques, blessés médullaires, certains troubles de la conscience ou démences, certains diabètes, ...) ;
  • l’état psychologique et le manque de motivation à participer aux soins ;
  • l'âge, l'influence de l'âge est difficile à déterminer, mais les modifications physiologiques de la peau sénile (atrophie du derme, vieillissement du collagène...), la raréfaction du tissu adipeux et musculaire, les troubles des processus cellulaires et de la cicatrisation favorisent indiscutablement la survenue d’escarres.

Selon le Royal college of nursing, en 2001, d'autres facteurs de risque complètent la liste de l'ANAES14 :

  • les antécédents d’escarre ;
  • la déshydratation ;
  • certaines maladies aiguës ;
  • les pathologies chroniques graves et la phase terminale de pathologies graves.

Prévention : le maître mot

La durée de cicatrisation d'une escarre peut varier de quelques jours à quelques mois ; la prévention joue de ce fait un rôle essentiel chez la personne à risque.

Pour prévenir l'apparition d'escarres, un ensemble de mesures doivent être adoptées :

  • identifier les facteurs de risque au moyen du jugement clinique associé à l'utilisation d’une échelle d’identification des facteurs de risque. Il est recommandé de procéder à une nouvelle évaluation à chaque changement d’état du patient. La formation des soignants à ces deux méthodes est nécessaire pour une bonne prévention de l'escarre ;
  • diminuer la pression en évitant les appuis prolongés par la mobilisation du patient. Des changements de position doivent être planifiés régulièrement et les phénomènes de cisaillement et de frottement doivent être évités par une installation et une manutention adéquates du patient ;
  • utiliser des supports (matelas, coussins) adaptés au patient et à son environnement, de manière à mieux répartir la pression sur le corps. En 2011, Une revue d'étude Cochrane a conclu que les peaux de mouton "de qualité médicale" diminuaient le risque d'escarres et a recommandé d'utilisation aussi en salle d'opération de certaines formes d'allègement de la pression pour les patients à haut risque ;
  • observer de manière régulière l’état cutané et les zones à risque (au moins quotidiennement) ;
  • maintenir l’hygiène de la peau et éviter la macération par une toilette quotidienne et renouvelée si nécessaire. Le massage et la friction des zones à risque sont à proscrire, puisqu’ils diminuent le débit microcirculatoire moyen. Les applications de glaçons et d’air chaud sont fortement déconseillés ;
  • assurer un équilibre nutritionnel, l’utilité d’une prise en charge nutritionnelle spécifique a été insuffisamment évaluée ;
  • favoriser la participation du patient et de son entourage à la prévention des escarres ;
  • veiller à maintenir un bon indice hygrométrique dans la pièce. Idéalement, le taux d'humidité intérieur doit être compris entre 30% et 50% d'humidité relative. Si le taux d'humidité est inférieur à 30%, les virus en suspension restent infectieux jusqu'à cinq fois plus longtemps. 

 

Le miel de manuka pour soigner les escarres

Si malgré les gestes de prévention, une escarre se forme, il convient de la prendre en charge le plus rapidement possible. 

Quelle prise en charge pour les escarres ?

Chaque escarre est différente (type, stade, localisation, douleur, etc.), le traitement est difficile et nécessite un personnel formé à la prise en charge des escarres. Il consiste en une mise en décharge totale de la zone touchée, accompagnée de soins locaux attentifs. La prévention doit être accentuée pour éviter la formation de nouvelles escarres. 

  1. La première phase de soin sera la détersion de l’escarre. La détersion de l’escarre joue un rôle primordial également. En effet, les tissus nécrotiques sont un frein majeur à la cicatrisation de l'escarre. L'objectif de la détersion est de les éliminer pour créer un environnement favorable à la cicatrisation.
  2. Une fois la détersion de la plaie effectuée, la plaie doit être maintenue en milieu chaud, humide et nettoyée fréquemment, pour favoriser l'activité de cicatrisation naturelle de l’escarre.

 

Pourquoi le miel de manuka pour soigner les escarres ?

Le miel de manuka présente des propriétés naturelles idéales pour aider la cicatrisation de plaies telles que les escarres :

  • Une activité antibactérienne élevée pour éviter les infections de la plaie : pour avoir une forte activité antibactérienne, un miel doit contenir un taux de methylglyoxal (MGO) supérieur à 312mg/kg. Le miel de manuka Medihoney® utilisé dans nos produits contient un taux de MGO supérieur à 355mg/kg (taux mesuré en laboratoire certifié).
  • Détersion des plaies par son action osmotique : le miel de manuka évite le débridement mécanique chirurgical, donc la douleur et le traumatisme du patient, et entretient un milieu sain dans la plaie, propice à la cicatrisation.
  • Maintien d’un milieu humide dans la plaie qui favorise la cicatrisation.
  • Changement de pansement facilité par l’absence d’adhérence, de douleur et de lésion des tissus cicatriciels nouvellement reconstruits : il favorise la cicatrisation et le confort à la fois du patient et du soignant.
  • Stimulation immunitaire et anti-inflammatoire : des modèles cellulaires montrent que le miel stimule la production de cytokines proinflammatoires (IL-1β, IL-6, TNF-α) par les monocytes et les macrophages, la prolifération des lymphocytes B et T et qu'il est capable de neutraliser les espèces réactives de l'oxygène (ROS) à très faible concentration (entre 0,1 et 1%). Ceci lui permet d'activer la réponse immune de l'organisme face à une infection et d'initier le processus de réparation tissulaire. (Annaëlle Le Bihan. Les pansements au miel dans la cicatrisation des plaies aiguës et chroniques. Sciences du Vivant [q-bio]. 2016. dumas-01756927.) 
  • Diminution du pH dans le lit de la plaie : une réduction de pH du lit d’une plaie chronique de 0,1 permet de diminuer de 8,1% la taille de la plaie. Le miel de manuka a un pH compris entre 3,5 et 4,5, et contribue donc fortement à faire baisser le pH du lit des plaies dans lequel il est appliqué. (Gethin, Georgina 2007. WOUNDS : UK. Vol 3 No.3.)

 

Quels produits Medihoney sont les plus adaptés pour soigner les escarres ?

La gamme Medihoney® au miel médical de manuka permet un large éventail d’applications et d’utilisations propices aux soins des plaies. Dans le cas des escarres, les produits suivants seront les plus appropriés :

  • La crème 100% miel et le gel cicatrisant :
    • Composés respectivement de 100% et 80% de miel de manuka Medihoney® ;
    • Fort pouvoir antibactérien du fait de leur taux élevé de miel de manuka dans leur composition ;
    • Très bonne détersion des plaies ;
    • Maintien d’un milieu humide dans la plaie ;
    • Réduction des mauvaises odeurs dans les plaies infectées.
  • Le pansement tulle et le pansement alginate :
    • Composés respectivement de 85% et 95% de miel de manuka Medihoney® ;
    • Fort pouvoir antibactérien du fait de leur taux élevé de miel de manuka dans leur composition ;
    • Maintien d’un milieu humide dans la plaie ;
    • Changement des pansements atraumatique ;
    • Réduction de l’œdème, de la douleur et de l’exsudat.
  • Les pansements HCS (hydrocellulaire siliconé) et patch gel :
    • Composés respectivement de 63% et 80% de miel de manuka Medihoney® ;
    • Fort pouvoir antibactérien du fait de leur taux élevé de miel de manuka dans leur composition ;
    • Très bonne détersion des plaies ;
    • Maintien d’un milieu humide dans la plaie ;
    • Correspondent à un usage pour plaies sèches à exsudat léger.

Le choix d’un ou plusieurs produits de la gamme Medihoney au miel de manuka s’effectue également selon le type de plaie de l’escarre à soigner :

Étude de cas

  • Le patient :  
    • Homme, 89 ans, présentant de multiples comorbidités : maladie coronarienne, diabète, insuffisance rénale chronique.
    • S’est présenté à l’hôpital avec un escarre sacral noir infecté, de 10 cm sur 9,5 cm. 
  • Le traitement : compresses d'alginate Medihoney® changées très fréquemment (incontinence du patient).
  • Évolution de la plaie :

 

Sources : Wikipedia, escarre.fr, apamad.fr, passeportsante.net.

Gel cicatrisant au miel de manuka

Marque : Medihoney®

À partir de 69,90 € T.T.C

Pansement hydrogel adhésif au miel de manuka

Marque : Medihoney®

À partir de 93,60 € T.T.C

Pansement d'alginate au miel de manuka

Marque : Medihoney®

À partir de 74,40 € T.T.C

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