Consultez notre blog dédié à la santé et à celle de votre famille : dernières informations santé, nos nouveaux produits, nos enquêtes !
Le diabète est un trouble de l’assimilation, de l’utilisation et du stockage des sucres apportés par l’alimentation. Cela se traduit par un taux de glucose dans le sang (encore appelé glycémie) élevé : on parle d’hyperglycémie.
Les aliments sont composés de lipides (graisses), protéines (protéines animales ou végétales) et glucides (sucres, féculents). Ce sont eux qui fournissent l’essentiel de l’énergie dont a besoin le corps pour fonctionner, passent dans l’intestin, puis rejoignent la circulation sanguine.
Quand on mange, le taux de sucre dans le sang augmente, les glucides sont alors transformés essentiellement en glucose. Le pancréas détecte l’augmentation de la glycémie. Les cellules bêta du pancréas, regroupées en amas appelés îlots de Langerhans, sécrètent de l’insuline. L'insuline fonctionne comme une clé, elle permet au glucose de pénétrer dans les cellules de l’organisme : dans les muscles, dans les tissus adipeux et dans le foie où il va pouvoir être transformé et stocké. Le glucose diminue alors dans le sang.
Une autre hormone, le glucagon, permet de libérer le glucose stocké dans le foie, en dehors des repas, lors d’une baisse énergétique ou d’une baisse de glycémie, c’est l’équilibre de ces hormones qui permet de maintenir la glycémie stable dans le corps. En cas de diabète, ce système de régulation ne fonctionne pas.
Pour déterminer si un patient souffre de diabète, un dosage de la glycémie est pratiqué en laboratoire d'analyses médicales. Un diabète est avéré lorsque la glycémie à jeun est égale ou supérieure à 1.26 g/l à deux reprises ou égale ou supérieure à 2 g/l à n’importe quel moment de la journée.
On distingue principalement deux types de diabète : le diabète de type 1 qui touche environ 6% des diabétiques et le diabète de type 2 qui en touche 92 %. Les autres types de diabète concernent les 2 % restants (MODY, LADA ou diabète secondaire à certaines maladies ou prises de médicaments).
Le diabète de type 1, encore appelé diabète insulinodépendant, concerne environ 10% des diabétiques et est habituellement découvert chez les personnes jeunes : enfants, adolescents ou jeunes adultes. Les symptômes sont généralement une soif intense, des urines abondantes, un amaigrissement rapide. Ce diabète résulte de la disparition des cellules bêta du pancréas entraînant une carence totale en insuline. L’organisme ne reconnaît plus ces cellules bêta et les détruit (les cellules bêta sont détruites par des anticorps et des cellules de l’immunité, les lymphocytes, fabriquées par l’organisme) : on dit que le diabète de type 1 est une maladie auto-immune. Le glucose ne pouvant entrer dans les cellules retourne dans le sang. Le taux de glucose dans le sang s’élève alors.
Le diabète de type 2 apparaît généralement chez les personnes âgées de plus de 40 ans. Cependant les premiers cas d’adolescents et d’adultes jeunes touchés apparaissent en France.
Le surpoids, l’obésité et le manque d’activité physique sont la cause révélatrice du diabète de type 2 chez des personnes génétiquement prédisposées. Sournois et indolore, le développement du diabète de type 2 peut passer longtemps inaperçu : on estime qu’il s’écoule en moyenne 5 à 10 ans entre l’apparition des premières hyperglycémies et le diagnostic.
Dans le diabète de type 2, autrefois appelé non insulinodépendant (DNID), le processus est différent de celui du diabète de type 1. Deux anomalies sont responsables de l’hyperglycémie :
L'insuline ne peut plus réguler la glycémie et cette résistance épuise progressivement le pancréas qui finit par ne plus assurer une production suffisante d'insuline. Ces deux mécanismes font que le glucose ne pénètre pas dans les cellules du corps et reste dans la circulation sanguine. Le taux de glucose dans le sang n’est pas régulé par l’insuline.
Le but du traitement dans les deux types de diabète est de normaliser la glycémie : les hyperglycémies répétées et prolongées entraînent à long terme une altération des nerfs et des vaisseaux sanguins présents dans tout le corps. Ce sont les complications du diabète qui peuvent se traduire par une cécité, des atteintes et lésions des membres inférieurs, surtout des pieds, pouvant conduire à des amputations, des infarctus et des accidents vasculaires cérébraux, des troubles de l’érection ou une insuffisance rénale.
L'élévation de la glycémie et la fatigue parfois engendrée par la maladie rendent les diabétiques plus à risque d'infections chroniques parfois difficiles à guérir. Il peut s’agir d’infections de la peau, des gencives, des voies respiratoires, du vagin ou de la vessie. En outre, le diabète peut ralentir le processus de cicatrisation, ce qui peut causer des infections récalcitrantes dans les plaies. Les infections aux pieds sont les plus fréquentes : le diabète entraîne une perte de sensibilité et une déformation osseuse des pieds qui favorisent l'apparition de blessures, qui peuvent passer inaperçues jusqu’à ce qu’elles deviennent trop importantes à ignorer, et donc difficiles à soigner.
« Les personnes en bonne santé ne pourraient plus marcher dans ces conditions, mais les diabétiques ne ressentent aucune douleur. Ils ne sentent pas le drame qui se joue dans leurs chaussures », explique le Pr Agnès Hartemann, chef de service de diabétologie de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP).
En partie dues à la neuropathie, elles peuvent s’accompagner d’ulcères, et parfois même nécessiter l’amputation du pied en cas de gangrène.
Une nouvelle étude publiée par « Nature Communications » met en lumière les liens complexes entre le diabète et les plaies chroniques. En particulier, elle révèle que le retard dans le métabolisme de l'insuline chez une personne diabétique est l’une des causes profondes des retards de cicatrisation. Ce trouble du métabolisme affecte en effet les cellules de la peau en contact avec le flux sanguin.
Pour des millions de personnes atteintes de diabète dans le monde entier, les plaies chroniques sont une préoccupation constante. Chez les patients atteints de diabète, une simple coupure ou égratignure peut entraîner des complications graves. Ainsi, en France, plus de 20 000 patients diabétiques porteurs de plaies, sont hospitalisés chaque année et près de 8 000 seront amputés d’un membre inférieur. Parce que la peau du patient diabétique ne cicatrise pas rapidement, les bactéries peuvent se coloniser dans le tissu lésé, conduisant à un ulcère chronique, plaie diabétique la plus fréquente. L’ulcère du pied diabétique est l’une des causes les plus fréquentes d’amputation. La littérature a déjà documenté différents processus par lesquels le diabète peut affecter la cicatrisation des plaies, comme le taux d’infection, les lésions des vaisseaux sanguins, et la perte de sensation. Cette nouvelle étude contribue à une meilleure compréhension de ces processus sous-jacents et qui affectent la cicatrisation chez le patient diabétique.
Des chercheurs de l'Institut de génétique de l'Université de Cologne montrent tout l’impact du métabolisme de l'insuline sur la cicatrisation. Alors que jusqu’ici, les scientifiques « accusaient » les niveaux élevés de glucose, une glycémie élevée pouvant interférer avec le système immunitaire, la recherche montre que la résistance à l’insuline est également responsable d’une cicatrisation ralentie.
Le miel de manuka est produit en Nouvelle-Zélande par les abeilles qui butinent le pollen des fleurs de manuka (leptospermum scoparium). Le manuka est un arbrisseau mesurant environ trois mètres de hauteur qui pousse sur les immenses territoires sauvages de ce pays. Appartenant à la famille des Myrtaceae, son huile essentielle est réputée pour ses propriétés antibactériennes et est utilisée par les Maoris depuis des siècles à des fins médicinales pour améliorer la santé. Sa floraison ne dure que six semaines, les abeilles n’ont alors que ce laps de temps pour fabriquer ce miel rare aux propriétés exceptionnelles, particulièrement indiquées dans le cas des plaies diabétiques :
La gamme Medihoney® permet un large éventail d’applications et d’utilisations propices aux soins des plaies. Dans le cas des plaies diabétiques, les produits suivants seront les plus appropriés :
Les complications du diabète qui touchent les pieds sont étroitement liées à la baisse de sensibilité des nerfs de contact, empêchant la perception des petites blessures ou anomalies du pied (cor, durillon, fissure, crevasse, mycose...), lesquelles finissent par s'amplifier et s'infecter... avec un risque d'amputation.
La neuropathie perturbe surtout gravement la statique et la dynamique du pied, responsable d’hyperkératose (corne aux points d’appuis), premier temps qui va ensuite provoquer des saignements (hématomes) en profondeur et qui laissera à la place des ulcérations de la peau : c’est le mal perforant plantaire.
Par ailleurs, l'occlusion des artères au niveau des membres inférieurs (artérite) entraîne un déficit d'oxygène dans le sang nécessaire à la cicatrisation et va donc fortement aggraver le processus.
Comme les yeux, les pieds sont alimentés par un réseau d'artères et de petits vaisseaux qui apporte aux muscles et aux tissus l'oxygène et les nutriments nécessaires à leur fonctionnement. En cas d'artérite, les artères des jambes se bouchent, diminuant l'apport en oxygène aux pieds. Résultat, les plaies s'étendent et ne cicatrisent pas, l'amputation est alors le dernier recours.
Or, à l'origine d'une plaie infectée ou d'une gangrène, il y a le plus souvent une petite blessure qui aurait pu être évitée et provoquée par :
Il est admis que 10% des diabétiques courent un risque d'amputation. C'est peu et beaucoup à la fois car on dénombre chaque année, en France, près de 10 000 amputations dues aux complications du diabète.
On sait qu'un grand nombre de ces amputations pourraient être évitées par davantage de prévention, un diagnostic précoce et des soins appropriés.
Si vous avez du diabète, l’intégrité de vos pieds est à risque, aussi il convient de veiller à un certain nombre de bonnes pratiques :
Dernier conseil et non des moindres, évitez de marcher pieds nus et prêtez une attention particulière au choix de vos chaussures. Attention : les pieds gonflent dans la journée, achetez vos chaussures en fin de journée et mettez-les progressivement pour qu’elles se fassent à votre pied sans vous blesser. N'oubliez pas que chaque pied est différent et qu'il convient d'avoir des chaussures adaptées à sa morphologie, aux conditions de marche et à l'état de santé de ses pieds.
En cas de pied infecté, il faut retrouver un diabète équilibré, arrêter de fumer (car le tabac a des effets sur la circulation sanguine), éviter les facteurs de risque, etc. Certaines techniques et dispositifs d'hygiène ou de confort (comme les bouillottes, certains coupe-ongles, etc.) sont à proscrire car peu compatibles avec des pieds fragiles.
Tous ces bons réflexes vous éviteront bien des désagréments et des douleurs inutiles. Vous garderez des pieds en bonne santé et empêcherez les complications graves de s'installer. Médecins, podologues, structures éducatives ou médicales (à l'hôpital ou dans les réseaux de soins) peuvent aussi vous informer et vous former à ces bonnes pratiques.
Sources : epansement.fr, vidal.fr, federationdesdiabetiques.org, lefigaro.fr
Commentaires à propos de l'article : ""
Connectez-vous ou inscrivez-vous maintenant pour commenter :
CONNECTEZ-VOUS !
Connectez-vous pour accèder à votre compte et retrouver tous vos avantages.
Saisissez votre adresse e-mail pour créer votre compte.