Le miel de manuka pour soulager les plaies oncologiques
Qu’est-ce que le cancer ?
Le cancer est une maladie décrite depuis l'Antiquité. C'est le médecin grec Hippocrate qui, en comparant les tumeurs à un crabe, leur a donné pour la première fois les noms grecs de « karkinos » et « karkinoma ». La comparaison est justifiée par l'aspect de certaines tumeurs, dont les prolongements rappellent les pattes de l'animal.
Longtemps, le cancer a été une maladie incurable. Aujourd'hui, grâce aux progrès de la médecine, nombre de cancers sont guéris. Pourtant, le mot garde encore de nos jours une charge symbolique puissante, associée à des évocations particulièrement sombres.
Une description de nos connaissances actuelles des cancers, sur le plan biologique et médical, invite à dépasser cette représentation.
Sur le plan biologique, le cancer résulte de la survenue d'un dysfonctionnement au niveau de certaines cellules de l'organisme. Celles-ci se mettent à se multiplier de manière anarchique et à proliférer, d'abord localement, puis dans le tissu avoisinant, puis à distance où elles forment des métastases.
Sur le plan médical, le mot « cancer » désigne en fait un groupe de maladies très différentes les unes des autres. C'est pourquoi on ne devrait pas parler du cancer, mais des cancers, au pluriel.
Les différents types de cancers sont déterminés en fonction de l'histologie, autrement dit la nature du tissu dans lequel ils se développent.
Ainsi, on distingue :
- les carcinomes : les cellules cancéreuses apparaissent dans un épithélium, c'est-à-dire un tissu recouvrant les surfaces internes (tissu de revêtement des organes) ou externes (épiderme, par exemple). Dans cette famille, on distingue les adénocarcinomes qui se développent à partir de l'épithélium d'une glande telle que le sein et la prostate.
- les sarcomes : les cellules cancéreuses apparaissent dans un tissu « de support » comme les os, la graisse ou les muscles. On parle d'ostéosarcomes (sarcomes des os), de liposarcomes (sarcomes des tissus graisseux) et de rhabdomyosarcomes (sarcomes des muscles striés).
- les cancers hématopoïétiques ou hématologiques : les cellules cancéreuses apparaissent dans la moelle osseuse qui fabrique les cellules du sang (globules rouges et blancs et plaquettes) et leurs précurseurs. Elles peuvent également apparaître dans les autres organes lymphoïdes (thymus, ganglions lymphatiques, rate, amygdales…). Il existe trois familles de cancers hématologiques : les leucémies, les myélomes et les lymphomes.
Pourquoi le miel de manuka dans les soins oncologiques ?
Le miel de manuka est produit en Nouvelle-Zélande par les abeilles qui butinent le pollen des fleurs de manuka (leptospermum scoparium). Le manuka est un arbrisseau mesurant environ trois mètres de hauteur qui pousse sur les immenses territoires sauvages de ce pays. Appartenant à la famille des Myrtaceae, son huile essentielle est réputée pour ses propriétés antibactériennes et est utilisée par les Maoris depuis des siècles à des fins médicinales pour améliorer la santé. Sa floraison ne dure que six semaines, les abeilles n’ont alors que ce laps de temps pour fabriquer ce miel rare aux propriétés exceptionnelles, particulièrement indiquées dans le traitement des plaies :
- Activité antibactérienne élevée : pour avoir une forte activité antibactérienne, un miel doit contenir un taux de methylglyoxal (MGO) supérieur à 312mg/kg. Le miel de manuka Medihoney® utilisé dans nos produits contient un taux de MGO supérieur à 355mg/kg (taux mesuré en laboratoire certifié).
- Diminution du pH dans le lit de la plaie : une réduction de pH du lit d’une plaie chronique de 0,1 permet de diminuer de 8,1% la taille de la plaie. Le miel de manuka a un pH compris entre 3,5 et 4,5, et contribue donc fortement à faire baisser le pH du lit des plaies dans lequel il est appliqué. (Gethin, Georgina 2007. WOUNDS : UK. Vol 3 No.3.)
- Détersion des plaies par son action osmotique : il évite le débridement mécanique chirurgical donc la douleur et le traumatisme du patient et entretient un milieu sain dans la plaie, propice à la cicatrisation.
- Maintien d’un milieu humide dans la plaie qui favorise la cicatrisation.
- Changement de pansement facilité par l’absence d’adhérence, de douleur et de lésion des tissus cicatriciels nouvellement reconstruits : il favorise la cicatrisation et le confort à la fois du patient et du soignant.
- Stimulation immunitaire et anti-inflammatoire : des modèles cellulaires montrent que le miel stimule la production de cytokines proinflammatoires (IL-1β, IL-6, TNF-α) par les monocytes et les macrophages, la prolifération des lymphocytes B et T et qu'il est capable de neutraliser les espèces réactives de l'oxygène (ROS) à très faible concentration (entre 0,1 et 1%). Ceci lui permet d'activer la réponse immune de l'organisme face à une infection et d'initier le processus de réparation tissulaire. (Annaëlle Le Bihan. Les pansements au miel dans la cicatrisation des plaies aiguës et chroniques. Sciences du Vivant [q-bio]. 2016. dumas-01756927.)
Toutes ces propriétés font du miel de manuka un produit particulièrement adapté et recommandé dans le soin des plaies liées directement au cancer ou au traitement du cancer.
Études de cas : utilisation du miel de manuka Medihoney® en soins oncologiques
Miel de manuka pour soigner les dermatites/plaies/infections de peau liées à la radiothérapie
La radiothérapie est un traitement oncologique commun. Un de ses effets secondaires les plus répandus est une réaction cutanée aiguë, qui peut varier d’une éruption cutanée légère à une ulcération grave. Les réactions cutanées aiguës induites par les rayonnements entraînent souvent des démangeaisons et des douleurs, des retards dans le traitement, une diminution de l'aspect esthétique et, par la suite, une diminution de la qualité de vie. Le miel de manuka peut être utilisé afin de soigner les lésions cutanées et améliorer significativement la qualité de vie du patient concerné.
Étude de cas 1
- Le patient : homme, 42 ans, diagnostiqué avec un carcinome cystique adénoïde, forme rare de cancer, localisé derrière sa pommette droite. La radiothérapie appliquée a causé de gros damages sur la peau du patient : ulcères, ampoules et plaies à très forte exsudation sur le devant et les côtés du cou et sous la mâchoire.
- Le traitement initial : applications quotidiennes d’une crème topique de sulfadiazine d'argent. Après 4 semaines de traitement, aucune amélioration n’était notable, avec un niveau élevé de fibrine et d'exsudat, de grandes zones de tissu nécrotique, une forte irritation de la peau et le patient se plaignant d'une odeur forte et accablante provenant de la plaie.
- Le traitement Medihoney® : pansements HCS adhésifs 20 x 20 cm changés à 36h, 48h puis 96h. Le dernier pansement a été enlevé 7 jours après le début du traitement : le niveau d’exsudat était quasi nul, la fibrine et les mauvaises odeurs totalement éliminées, et les tissus nécrotiques débridés. Seules des applications bi quotidiennes de crème barrière ont été poursuivies comme traitement ultérieur.
- L’avis du patient :
« Avec les pansements HCS, je n’ai pas eu peur de sortir à l’extérieur comme ils couvraient totalement la zone de plaie et la couleur du pansement étant plutôt discrète. De plus, les changements de pansement ont été vraiment confortables et sans douleur.»
Étude de cas 2
- Le patient : homme, 82 ans, souffrant de lésions au cou et à la bouche à la suite de sa radiothérapie. De multiples zones étaient couvertes de tissus fibrineux non viables.
- Le traitement Medihoney® : Pansements HCS sur les plaies du cou, crème 100% miel sur les plaies buccales.
- L’avis du patient :
« Je suis vraiment soulagé au niveau de la douleur ».
Étude de cas 3
- Le patient : homme, 78 ans, souffrant de plaies de profondeur partielle au cou à la suite de sa radiothérapie. Le patient était en souffrance et désespéré face à la douleur et aux brûlures endurées.
- Le traitement Medihoney® : Pansements HCS. Au bout de 8 jours de traitement, une diminution des tissus nécrotiques était notable.
- L’avis du patient :
« J’ai été vraiment soulagé au niveau de la douleur, je souhaite continuer le traitement avec Medihoney® à la maison au vu de ses propriétés apaisantes et de son efficacité ».
Miel de manuka en soin palliatif
Le miel de manuka peut être utilisé dans un contexte de soins palliatifs oncologiques afin d’aider à la neutralisation des mauvaises odeurs, au débridement des tissus nécrotiques, à la diminution du nombre de changements de pansement ainsi qu’à l’amélioration de la qualité de vie du patient et de son estime de soi.
Étude de cas 1
- Le patient : homme, 81 ans, diagnostiqué avec un carcinome basal de la gencive buccale gauche avec érosion à travers la mandibule et infection nodulaire sur la joue.
- Le traitement initial : gros pansement blanc imposant, sans effet pour gérer l’exsudat, l’odeur ou la douleur.
- Le traitement Medihoney® : pansements HCS adhésifs.
- L’avis du patient et de son épouse :
« Dès la 1ère application, la douleur liée à la tumeur a été réduite, les changements de pansement moins douloureux, les mauvaises odeurs neutralisées. Je peux de nouveau sortir en public et me sentir « normal » ».
Étude de cas 2
- Le patient : homme de 75 ans, diagnostiqué avec un cancer spinocellulaire métastatique de la paroi thoracique et une tumeur au niveau de l'encoche sternale. La tumeur était malodorante, exsudative et présentant un risque hémorragique.
- Le traitement initial : radio thérapie, metrodinazole et pansements maillés, avec changements de pansement quotidiens, voire 2 fois par jour selon l’odeur et la quantité d’exsudat.
- Le traitement Medihoney® : pansements gel associés avec une petite quantité degel cicatrisant au miel directement à la base de la tumeur. À la suite du changement de pansement, et avec l’action du gel cicatrisant, la quantité d’exsudat a augmenté mais dans les premières 24h, les mauvaises odeurs ont disparu.
- L’avis du patient :
« Je me sens mieux, c’est beaucoup plus confortable et surtout il n’y a plus d’odeur ! Je suis ravi du changement de protocole de soins.»