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Découvrez nos solutions à base de silicone pour soigner vos cicatrices. Les pansements et gels siliconés protègent et atténuent les cicatrices, même les plus anciennes.
La cicatrisation physiologique est un processus compliqué. Elle peut se décrire en quatre phases* qui se suivent et se superposent parfois :
Lorsqu’une plaie se produit, le saignement qui en découle permet la mise en contact du sang avec le derme. Les cellules endothéliales se resserrent et entrainent une vasoconstriction des vaisseaux. Il y a formation d’un “clou plaquettaire” qui permet l’hémostase c’est à dire l’arrêt du saignement.
Les plaquettes et les cellules endothéliales libèrent des médiateurs tels que l’Il1, le TNF-α, le TGFβ et PF4, qui vont favoriser le chimiotactisme des polynucléaires neutrophiles permettant le nettoyage de la plaie. Des mastocytes migrent également vers le site et libèrent des enzymes et de l’histamine. Au bout d’une heure, l’enzyme COX-2 endothéliale est active ; elle va permettre la synthèse des prostaglandines qui entraînerons une vasodilatation capillaire et la dissociation plaquettaire. Au bout de 48 heures, les monocytes sont activés en macrophages. Leur rôle est la poursuite de la phagocytose et la production de PDGF et de TGF β qui vont permettre d’attirer les fibroblastes et les cellules musculaires lisses vers la plaie. L’inflammation peut durer jusqu’à 8 jours.
Une fois la plaie “propre”, les fibroblastes vont pouvoir migrer et fabriquer de la matrice extra cellulaire. Cette phase dure environ 7 jours. La production de collagène est initialement plus importante que sa destruction. Puis, un équilibre se crée pour que le taux de production soit équivalent à celui de destruction. Certains fibroblastes se différencient en myofibroblastes. Ces cellules ont la capacité de se contracter pour permettre la fermeture de la plaie en rapprochant les berges. Lorsque les myofibroblastes ont effectué leur tâche, ils entrent en apoptose.
Lorsque la matrice provisoire se rompt, les phénomènes de migration de fibroblastes s’arrêtent et le remodelage commence. Pendant cette phase, le collagène de type III est dégradé et remplacé par un collagène de type I, qui est plus robuste. A la fin de la phase de maturation, il y a une diminution du nombre de vaisseaux par apoptose. Cette phase peut durer un an ou plus.
*Gaëlle Hirsch. Les chéloïdes, proposition et évaluation d’une nouvelle classification clinique. Médecine humaine et pathologie. 2015. ffdumas-01304318f
Une cicatrice hypertrophique correspond à une anomalie de la peau qui provoque une augmentation anormale du volume de la cicatrice. La cicatrice hypertrophique ne dépasse pas les limites de la lésion initiale. Cette anomalie s’estompe avec le temps, après 12 à 18 mois de cicatrisation.
Les cicatrices hypertrophiques sont causées par une surproduction de collagène dans la peau. La quantité de tissus fibreux dans le processus de cicatrisation est si dense qu’elle déforme la cicatrice jusqu’à la faire augmenter significativement de volume.
L’apparition de cicatrices hypertrophiques est largement relevée chez les personnes asiatiques, métissées et de peau foncée. Les personnes à la peau claire présentent moins souvent ces anomalies lors de la cicatrisation.
On dit qu’une cicatrice chéloïde est une cicatrice fibro-proliférative. Elle est provoquée par une prolifération anormale du tissu cutané. Certaines cellules de la peau, les fibroblastes, fabriquent trop de collagène (glycoprotéine essentielle à la régénération de la peau et à sa résistance). L’accumulation du collagène est à l’origine de l’épaississement du tissu cutané et du développement de la cicatrice chéloïde.
Les observations cliniques suggèrent que les cicatrices chéloïdes sont plus souvent observées dans les régions suivantes :
Les études montrent que les personnes à la peau foncée présentent un risque plus élevé de voir apparaître une cicatrice chéloïde. Il en est de même pour les personnes présentant des allergies ou souffrant d’une maladie héréditaire du tissu conjonctif telle que le syndrome de Marfan ou le syndrome d’Ehlers-Danlos.
Les symptômes des cicatrices chéloïdes :
Un diagnostic différentiel est nécessaire pour distinguer une cicatrice chéloïde d’une cicatrice hypertrophique. Ce sont deux types de cicatrices pathologiques qui présentent certaines similarités mais aussi plusieurs différences.
Elles sont toutes deux caractérisées par un épaississement du tissu cutané mais n’évoluent pas de la même façon. Alors qu’une cicatrice hypertrophique régresse au bout de plusieurs mois, une cicatrice chéloïde ne s’améliore pas spontanément et peut continuer son développement. La cicatrice chéloïde a la particularité de pouvoir s’étendre au-delà de la région traumatique et/ou lésionnelle. On estime généralement qu’une cicatrice épaissie et boursouflée au-delà de 18 mois est une cicatrice chéloïde.
Les silicones sont des ingrédients fabriqués à partir du silicium, un élément chimique désigné par le symbole Si dans le tableau périodique.
En réalité, ils sont plutôt fabriqués à partir de la silice SiO2 (dioxyde de silicium), la silice étant tout simplement du sable et un élément présent en grande quantité sur Terre. Néanmoins, les silicones ne sont pas considérés comme d’origine naturelle car ils sont le résultat de nombreuses transformations chimiques. Ce sont donc des ingrédients synthétiques. Ils s’identifient dans la liste des composants d’un produit par leur nom qui se termine généralement par -cone, -conol, ou -siloxane.
Les silicones sont utilisés dans tous les secteurs possibles car formés à partir du squelette de polydiméthylsiloxane. Celle molécule peut être modelée à l’envi : modification du poids moléculaire, ajout des groupements fonctionnels, création de nouvelles structures qui présentent des caractéristiques radicalement différentes. Avec les silicones, les possibilités sont quasi-infinies. Ils sont généralement classés en 5 groupes en fonction de leur poids moléculaire (taille des molécules) et de leur structure, donc de leur complexité : les silicones volatils (les plus simples), les silicones fluides, les gommes, les élastomères et les résines (les plus complexes).
Les silicones sont utilisés dans tous les domaines et y compris le domaine médical. Composés inertes pour la peau, ils ont des bénéfices thérapeutiques sur celle-ci, et notamment sur les cicatrices. Les silicones utilisés sont alors dits de ‘grade médical’ car ils sont soumis à des restrictions réglementaires concernant leur qualité (pureté plus élevée).
Les traitements pour atténuer les cicatrices hypertrophiques et chéloïdes à base de silicone permettent de restaurer la fonction barrière de la couche cellulaire la plus superficielle de l'épiderme et de réduire la perte d’eau. En présence d’une plaie profonde, cette fonction barrière est interrompue et la perte d’eau augmente. Il faut plus d’un an avant qu’elle ne redevienne normale. En créant une barrière protectrice contre l’invasion chimique, physique et microbienne tout en contribuant à l’hydratation de la peau, un traitement siliconé permet à la cicatrice d'évoluer avec une synthèse de collagène normalisée. Il contribue également à l’amélioration de son apparence physiologique et esthétique. Il est particulièrement indiqué dans le cas de cicatrice boursouflée, anormale comme les cicatrices chéloïdes ou hypertrophiques.
Le silicone appliqué sur la cicatrice :
Le film siliconé agit en maintenant l’hydratation de la peau. Cette hydratation diminuerait à son tour l’activité capillaire. Ainsi, on constate une production réduite de collagène dans la cicatrice et, donc moins de risque d’hypertrophie. La cicatrice est assouplie et aplanie avec le traitement.
L’application d’Activ’M permet également d’atténuer l’aspect rosé de la cicatrice et limiter les démangeaisons et la douleur associées.
Activ’M peut être utilisé sur des cicatrices récentes ou anciennes pour :
Les avantages des pansements siliconés Activ’M :
Il est recommandé de nettoyer et de sécher la cicatrice une fois par jour avec un savon neutre.
Idéalement, un pansement doit être porté toute la journée sans discontinuer (jour et nuit).
Changez le pansement tous les 3 à 5 jours, quand il ne tient plus en place. Ne pas garder le même pansement plus de 7 jours. Il est recommandé de continuer le traitement durant 2 à 4 mois minimum. Si nécessaire, le traitement peut durer jusqu’à un an.
Les pansements Activ’M sont disponibles en plusieurs dimensions afin de s’adapter au mieux à la taille et à la forme de votre cicatrice.
Eurogel Plus® est un gel de silicone enrichi à la vitamine E dont l’efficacité dans
Les avantages d'Eurogel Plus® :
Activ’M Gel 3en1 prend en charge le traitement des cicatrices inflammatoires, hypertrophiques et chéloïdes. Il améliore l’aspect esthétique et prévient la dégénération de vos cicatrices récentes et anciennes.
En plus de sa capacité médicale à traiter les cicatrices, Activ’M Gel 3en1 agit comme un fond de teint qui camoufle visiblement votre cicatrice. Il traite votre cicatrice et en même temps corrige son apparence disgracieuse.
Avec une protection UV 25 SPF, votre cicatrice est protégée des rayons de soleil.
Ces trois propriétés d’Activ’M gel 3en1 vous permettent de traiter, d’hydrater, de camoufler en toute discrétion et d’apporter un soin protecteur anti-UV à votre cicatrice tout au long de la journée.
La durée de traitement minimum recommandée est de 2 à 4 mois. Elle peut être prolongée jusqu’à 1 an.
Sources : Pibou Beauty, e-pansement.fr, passeportsante.fr, bnm-sante.fr
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Excellentes informations sur les pansements en silicone. Je viens de me faire opérer de l'épaule et une partie de la cicatrice est hypertrophique. Je vais opter pour cette forme de soins post opératoire.